Dépollution des anciennes mines

Chemin des mines - Durfort
Vestiges exploitations Durfort

Les gisements à plomb argentifère et zinc de Durfort sont exploités au moins au 13e siècle. Au 18e siècle, ils le sont pour l’ alquifoux (galène cristallisée destinée à l’ émaillage).
En 1839 les concessions de Lacoste (au sud de Cabane) et de la Grande Vernissière sont accordées à des propriétaires locaux liés aux potiers d’ Anduze.
Vers 1855 la Cie des Mines de Pallières rachète ces mines mais le démarrage est assez lent. Le four de grillage de la calamine est construit en 1865.
Puis a lieu une mise en sommeil jusqu’à’ à la reprise en 1901 par la Cie des Mines du Gard, à Durfort, qui construit une laverie à minerai et creuse plusieurs galeries.
C’est le déclin à partir de 1908, la laverie ferme en 1911, arrêt en 1914. Nouvelle et dernière reprise vers 1950 par la société de la Vieille Montagne, avec creusement d’un puits, le minerai étant transporté à Saint-Félix-de-Pallières.
Fermeture officielle en 1970.

L'association ADAMVM

L’Association pour la Dépollution des Anciennes Mines de la Vieille Montagne (ADAMVM) est une association d’intérêt général qui se mobilise pour la réhabilitation des anciennes mines d’où ont été extraits plomb, zinc, cadmium et germanium dans les Cévennes, près d’Anduze.

Site Web : https://www.adamvm.fr/

29 mars 2023

Le film

À partir de 2011, des habitants de St Félix de Pallières et des villages environnants (Cévennes) prennent conscience progressivement des dégâts sanitaires et environnementaux causés par la pollution minière. Ils créent l’Association pour la Dépollution des Anciennes Mines de la Vieille Montagne.

Les mines ont fermé en 1971. Ni l’exploitant, UMICORE qui a absorbé Vieille Montagne, ni le BRGM, ni les élus, ni l’administration n’ont informé la population des graves dangers que font courir aux habitants les nombreux dépôts de résidus miniers qui polluent l’air, les eaux de surface, les nappes phréatiques et donc les terrains, les maisons et contaminent les habitants. Pire, ils ont laissé les enfants jouer dans les déchets durant plusieurs décennies en accréditant l’idée que les fines de mines (le minerai broyé) était du sable. Les pollueurs ont trouvé un soutien dans une partie de la population qui souhaite l’omerta pour protéger le prix du foncier, les activités touristiques ou le souvenir mythique de la mince prospérité apportée par l’industrie extractive à une région gravement frappée par les crises.

Cette pollution, considérable dans les Cévennes et en Europe, est colossale dans le monde. La prédation légale pratiquée par l’industrie minière, protégée par un droit biaisé, n’est pratiquement comparable à aucune autre. Car la pollution aux métaux lourds dure des siècles, voir des millénaire

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